L’ancienne propriété de château Seguin appartenait au XIXe siècle à la famille Pascal, négociant bordelais, qui y produisait 35 tonneaux d’un vin, déjà à cette époque, très apprécié. Le Féret mentionnait en 1874 : “Point culminant de la commune avec de magnifiques croupes graveleuses, produit des vins généreux et d’une grande finesse rappelant ceux de Haut-Brion”.

Tombé dans l’oubli durant la crise des années 50, Seguin est un bel exemple de la renaissance d’un vignoble. Dès 1987, les propriétaires, la famille Darriet, ont mis tout en oeuvre pour reconstituer de façon moderne et rationnelle le vignoble et ses équipements.

En 1999, le duo formé par Moïse Ohana, investisseur privé, et Denis Darriet, fils de Jean, transfuge de la haute joaillerie, propulse la propriété dans une ère nouvelle :
– une équipe technique soudée, de la vigne au chai
– un outil de vinification moderne, apte à traiter la vendange à l’égal des plus grands
– une feuille de route, ferme et résolue, au service « d’un vin sans concession », gardien de la noblesse innée de ses arômes de cèdre et de pin, de son fumé emblématique.

De Robert Parker à Jean Marc Quarin, de Jancis Robinson à Michel Bettane, nombreux sont les critiques à ratifier cette montée en puissance qu’accompagne, désormais, l’équipe de consultants de Stéphane Derenoncourt auquel nous unit une philosophie commune : « faire un vin qui raconte une histoire », notre histoire.